On a tendance à assimiler le shiatsu au fait qu’on va nous appuyer (très) fort sur certains points précis du corps et que ça va faire (très) mal.
C’est en fait un peu plus subtil que cela.
Cette technique d’origine japonaise est reconnue depuis 1955 par le Ministère Japonais du bien-être et de la Santé comme une 𝘁𝗵𝗲́𝗿𝗮𝗽𝗶𝗲 𝗱𝘂 𝘁𝗼𝘂𝗰𝗵𝗲𝗿.
La médecine chinoise se base sur la l𝗼𝗶 𝗱𝗲𝘀 𝟱 𝗲́𝗹𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 (𝗕𝗼𝗶𝘀 🪵 𝗙𝗲𝘂 🔥 𝗧𝗲𝗿𝗿𝗲 🌏 𝗠𝗲́𝘁𝗮𝗹 🥄 𝗘𝗮𝘂💧) et sur le fait que notre corps est parcouru par de nombreux 𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗱𝗶𝗲𝗻𝘀 𝗲́𝗻𝗲𝗿𝗴𝗲́𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀.
Imaginez que notre corps est parcouru par des autoroutes (nos 𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗱𝗶𝗲𝗻𝘀) dans lesquels circulent nos 𝗲́𝗻𝗲𝗿𝗴𝗶𝗲𝘀 et qu’elles se déplacent de villes en villes (nos 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗲𝘀), pour les 𝗻𝗼𝘂𝗿𝗿𝗶𝗿.
Si, sur l’une de nos autoroutes, il y a un bouchon ou au contraire, personne ne passe, alors la ville (notre organe) sera mal desservi(e).
Il faut donc venir vérifier comment se fait la circulation sur nos méridiens et venir 𝗿𝗲́𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲𝗿 là où cela est nécessaire.
Le shiatsu se pratique avec de 𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 qui doivent être 𝗮𝗱𝗮𝗽𝘁𝗲́𝗲𝘀 à la personne, des 𝗽𝗲́𝘁𝗿𝗶𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲𝘀, 𝗲́𝘁𝗶𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀, 𝗿𝗼𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝘃𝗶𝗯𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 sur des points et des zones précises pour pouvoir 𝗿𝗲́𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲𝗿 𝗲𝘁 𝗳𝗮𝗰𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗶𝗿𝗰𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗲́𝗻𝗲𝗿𝗴𝗶𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗿𝗽𝘀.
Cette technique contribue à un meilleur état d’être global, du bien-être et au final, de la 𝗱𝗲́𝘁𝗲𝗻𝘁𝗲.
Le shiatsu peut se pratiquer 𝗮𝘀𝘀𝗶𝘀 𝗼𝘂 𝗰𝗼𝘂𝗰𝗵𝗲́, on peut même le pratiquer sur les 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗲𝗻𝗰𝗲𝗶𝗻𝘁𝗲𝘀 en adaptant la pratique.
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